Depuis son lancement en 2010, la série « Boardwalk Empire » s’est imposée comme une référence incontournable dans le paysage des séries télévisées sur la prohibition aux États-Unis. Avec son décor somptueux et ses personnages au charisme indéniable, elle a su fasciner un public amateur d’intrigues gangsters, mais aussi les passionnés d’élégance masculine. Cependant, en tant que styliste et journaliste expert dans la mode masculine, il est fascinant de disséquer les détails vestimentaires de la série et de mesurer leur fidélité à l’authenticité des années 1920. Ce voyage sartorial permet d’apprécier non seulement l’héritage esthétique de cette époque marquée par une transition cruciale dans le costume sur-mesure et l’essor des accessoires vintage mais aussi de pointer les libertés prises par la production. Plusieurs points soulignent combien la série, malgré son raffinement, s’éloigne parfois d’un réalisme historique dans sa représentation de l’élégance masculine propre à cette décennie marquée par la dépression économique.
Avant d’embrasser pleinement cette analyse, il convient de comprendre le contexte riche et complexe que « Boardwalk Empire » tente de retranscrire : l’Amérique des années 1920, un pays en mutation où l’héritage des traditions sartoriales européennes s’entrechoque avec les prémices de la modernité et une influence italienne marquée dans la scène criminelle. C’est aussi l’époque où les costumes, moins rigides qu’au siècle précédent, commencent à montrer les prémices d’une certaine décontraction attendue dans un style cependant toujours extrêmement travaillé. Le styliste de la série, John Dunn, en collaboration avec Lisa Padovani, a dû composer avec ces éléments historiques tout en satisfaisant des critères modernes de lisibilité et d’effet visuel à l’écran. Découvrez ici un examen approfondi des choix stylistiques de la série, les erreurs les plus notoires, et ce que cela signifie pour le spectateur et amateur éclairé de la mode masculine.
Les costumes sur-mesure dans ‘Boardwalk Empire’ : hommage ou modernité déformée ?
Le costume sur-mesure est l’âme même de l’élégance masculine des années 1920. Or, dans « Boardwalk Empire », on remarque une interprétation à la fois fidèle et flottante de cette tradition. La série met en scène des costumes qui, tout en s’inscrivant dans l’esthétique de l’époque, adoptent souvent des coupes et des proportions qui trahissent leur adaptation à une audience contemporaine. La silhouette des personnages, notamment celle de Nucky Thompson, principal protagoniste et maître du jeu, révèle un penchant pour des vestes plus boxy, contrairement aux coupes très ajustées et longues en vogue à l’époque.
Le costume sur-mesure des années 1920 se caractérisait par :
- Une taille marquée mais pas exagérée, mettant en valeur une silhouette élancée.
- Des pantalons avec une taille très haute (high-rise), souvent maintenus par des bretelles, et non des ceintures qui ne seront vraiment à la mode que dans les décennies suivantes.
- Des poches à rabat ou passepoilées fines, typiques de cette décennie.
- Une longueur de veste généralement plus longue, portant parfois à l’aspect « longue jupe » à cause de la position haute des boutons.
Dans la série, plusieurs costumes montrent une coupe plus contemporaine, influencée par des standards modernes. Les pants ne montent pas suffisamment haut, réduisant ainsi l’effet typique du costume vintage. De plus, le jeu avec les motifs comme les carreaux ou les fenêtres est parfois un peu trop affirmé, rappelant plus un hommage qu’une fidélité stricte. D’un autre côté, le choix audacieux des tissus grâce à Martin Greenfield, célèbre tailleur new-yorkais, est à saluer. Ce spécialiste moderne du costume sur-mesure a apporté la robustesse nécessaire pour le tournage, tout en respectant une certaine authenticité.
Pour mieux saisir ces nuances, voici un tableau comparatif entre les codes historiques des costumes des années 1920 et leur adaptation dans la série :
Élément | Costume Années 1920 | Costume dans Boardwalk Empire |
---|---|---|
Coupe de veste | Longue, cintrée, aux épaules et taille marquées | Plus courte et boxy, moins ajustée |
Taille du pantalon | Très haute, presque sous le torse | Hauteur réduite, plus basse qu’à l’époque |
Motifs | Carreaux et rayures fins, discrets | Motifs parfois exagérés et voyants |
Accessoires | Bretelles, cravates fines, boutons de manchette | Inclusion tantôt fidèle, tantôt plus créative |
Cette réinterprétation, si elle heurte parfois les puristes, ne dénature pas totalement l’esprit sartorial des années 1920, même si elle semble s’éloigner du raffinement strict de l’époque. En comparaison, si vous espérez maîtriser un style similaire aujourd’hui, vous pourriez consulter des articles sur les costumes hommes et leurs marques pour un équilibre entre authenticité et confort moderne.

L’influence italienne et le style gangster : une mode à double tranchant
La prohibition américaine n’a pas seulement bouleversé la société, elle a aussi inscrit un héritage important dans le style vestimentaire masculin. La série met particulièrement en lumière cette influence italienne qui s’est mêlée au style américain, notamment via les figures emblématiques comme Al Capone. Mais comment cette influence est-elle réellement traduite dans les costumes et accessoires de la série ?
La silhouette des gangsters dans « Boardwalk Empire » se distingue par :
- Un recours aux costumes à motifs audacieux, avec un mélange de carreaux, de rayures, et de tissus chatoyants.
- L’utilisation délibérée du costume sur-mesure pour afficher pouvoir et prestige dans un monde en pleine dépression économique.
- Une adoption affirmée d’accessoires vintage luxueux : boutons de manchette, cravates à motifs arts déco, et chapeaux Homburg ou Fedora.
- Une mise en scène rigoureuse de la coiffure souvent sous forme d’undercut, choix audacieux qui renforce la masculinité et la modernité.
Cependant, l’interprétation cinématographique s’est parfois échappée du cadre historique, produisant un style gangster parfois trop mis en avant visuellement, ce qui amène à une image un peu trop stéréotypée, voisine de celle que l’on pourrait observer dans « Peaky Blinders ». La différence, c’est que « Boardwalk Empire » évoque moins une élégance naturelle et plus un raffinement excessif, rendant certains personnages presque caricaturaux.
Voici une comparaison qui illustre ces différences d’interprétation stylistique :
Aspect du style | Face aux années 1920 | Dans la série |
---|---|---|
Motifs | Plutôt sobres, colores et rayures adultes | Très audacieux, parfois criard |
Tissus | Textiles souvent lourds, laine mélangée, plus authentiques | Textiles contemporains recréés, moins de poids naturel |
Accessoires | Faiblesse pour l’authenticité; hats et boutons customs | Accent sur la diversité des accessoires vintage |
Coiffure | Classique avec toilettage strict | Undercut travaillé, choix audacieux pour tournage |
Le raffinement, s’il est mis en avant, ne doit pas éclipser le réalisme historique, une balance que le show peine parfois à trouver. Notamment, il serait difficile de confondre un gangster italien typique des années 1920 avec les costumes souvent flamboyants montrés dans la série. Pour approfondir cet ancrage culturel dans la mode masculine, la série « Peaky Blinders » offre un parallèle fascinant à consulter aussi sur le style Peaky Blinders élégance.
Les accessoires vintage : entre authenticité et esthétisme télévisuel
L’univers de « Boardwalk Empire » est riche de détails, particulièrement dans la variété des accessoires utilisés pour parfaire l’élégance masculine. Ce sont souvent ces petits détails qui font la différence et qui permettent d’asseoir un personnage dans son époque, tout en offrant une inspiration concrète pour les amateurs de sartorialisme. Mais là encore, la série navigue entre tradition et modernité.
Parmi les accessoires charismatiques que l’on retrouve dans la série :
- Le chapeau Homburg, symbole d’un certain rang social, parfaitement porté par les personnages hauts placés.
- Les boutons de manchette en émail ou en or, reflet d’un goût prononcé pour le détail distinctif.
- Les cravates à nœuds larges, dignes des années folles, avec parfois l’utilisation d’un clip ou d’un épingle, permettant de relever ce style plutôt que le style plus discret des années 1930.
- La montre gousset et sa chaîne double Albert, accessoire habituel des hommes de cette époque soucieux de leur statut.
- Les chaussettes à motifs horloges ou rayures, qui ajoutent une touche d’originalité discrète.
Malgré cette richesse, certaines erreurs de réalisation se glissent, comme la mauvaise mise en place des boutons de manchette ou des carnation brooch (boutonnières). Par exemple, Nucky Thompson porte une fois sa boutonnière non pas dans le trou prévu, mais épinglée sous le revers, ce qui est nettement moins élégant.
Le tableau ci-dessous résume les accessoires typiques des années 1920 et leurs réinterprétations dans « Boardwalk Empire » :
Accessoire | Usage & Signification années 1920 | Exemple dans la série |
---|---|---|
Chapeau Homburg | Symbole de statut, port formel obligatoire | Porté avec constance par Nucky, via des formes adaptées |
Boutonnière (carnation) | Insigne d’élégance et de distinction personnelle | Portée parfois maladroitement, impact visuel amoindri |
Montre de poche avec chaîne | Signe de respectabilité et raffinement | Présente sur plusieurs personnages, mise en valeur |
Cravates | Large, nœud soigné, motifs art déco | Parfois trop longues, plus modernes que vintage |
Chaussettes décorées | Apportent une touche personnelle au costume | Plusieurs scènes avec motifs horloges ou rayures |
Ce savoir-faire est bien loin de l’image minimaliste actuelle, très éloignée de la sophistication visible dans ces tenues. On pourrait penser que la série a pour ambition de populariser le sartorialisme, une discipline ancrée dans l’héritage vestimentaire masculin, même si elle le fait parfois en sacrifiant un soupçon de réalisme. Des spécialistes comme ceux présentés sur le site sur les chemises RTW pour hommes confirment que l’importance des accessoires reste un pilier incontournable de l’élégance masculine.

Les erreurs flagrantes de style dans la reconstitution vestimentaire de la série
Pour les amateurs de mode passionnés, la série réserve son lot d’erreurs stylistiques, malgré un effort notable à la mise en scène. La série a dû jongler avec la production moderne, le confort des acteurs, ainsi que les contraintes narratives, ce qui explique certains contresens.
Voici quelques maladresses les plus marquantes :
- Chaussures anachroniques : la série montre des chaussures à semelles basses et parfois collées, moins robustes que les chaussures à cousu Goodyear populaires à l’époque.
- Taille des boutons de manchette : souvent trop imposants et contemporains, bien que le style des années 1920 prônait la finesse et la discrétion.
- Cravates trop longues : alors qu’à l’époque la cravate était courte, atteignant la taille ou juste en dessous, dans la série elles sont modernisées et dépassent la normale.
- Le port de sneakers visibles sur les plateau : même si on ne les voit pas dans les épisodes finaux, les acteurs portent parfois des chaussures modernes entre les prises, ce qui choque la reconstitution.
- Colliers de chemise surdimensionnés : certains personnages arborent des cols plus larges et mous que ce qui était courant, déformant l’allure générale.
Pour donner une perspective, ce tableau recense les incohérences les plus remarquées vis-à-vis de la mode originale des années 1920 :
Erreur | Contexte historique | Manifestation dans la série |
---|---|---|
Chaussures inadaptées | Semelles robustes cousues Goodyear, talons hauts | Semelles basses, collées, sans finition d’époque |
Boutonnières mal portées | Fixation dans boutonnière col classique | Épinglées sous revers, peu élégantes |
Cravates trop longues | Cravate courte, atteignant la taille | Longueur moderne, dépassant le pantalon |
Colliers trop mous | Col rigide et empesé | Parfois souples et trop larges |
Ces détails ne gâchent pas le spectacle, mais témoignent d’une liberté créative inhérente au cinéma. Pourtant, en 2025, le raffinement dans la mode masculine, inspiré des esprits comme Beau Brummell, montre qu’il est possible d’allier esthétique et époque avec brio, ce dont « Boardwalk Empire » aurait parfois pu davantage s’inspirer. Pour comparer, les amateurs raffinés peuvent apprécier certains aspects du style proposé dans la mode masculine des années 1950 sur ce site dédié.
Les personnages et leurs styles distinctifs au cœur du sartorialisme de la série
Au-delà des simples costumes, la personnalité des protagonistes est dramatiquement mise en lumière à travers leur style vestimentaire. L’usage des vêtements sert à traduire les tensions, les ambitions, ou encore la déchéance. Voici une liste des personnages clés et une interprétation succincte mais pointue de leur style dans la perspective de l’héritage sartorial :
- Enoch “Nucky” Thompson : Le trésorier gangstérisé, adepte des costumes somptueux aux carreaux affirmés et au style inspiré du duc de Windsor, mêlant audace et contrôle.
- Jimmy Darmody : Un jeune idéaliste au style évolutif, alternant entre la simplicité utilitaire (Norfolk jacket) et la montée dans la hiérarchie avec des costumes plus riches.
- Chalky White : Le plus flamboyant, dont la garde-robe haute en couleur illumine l’écran tout en racontant son ascension et sa chute.
- Richard Harrow : Personnage hanté, à la mode plus simple, marquée par l’héritage militaire dans les textures et coupes.
- Gyp Rosetti : Rival imprévisible, adepte de couleurs vives et de coupes atypiques, révélant un style borderline et une personnalité explosive.
- Charles « Lucky » Luciano : Un style élégant mais simple, construit sur la maîtrise des codes couleurs entre gris et bleu, incarnant la jeunesse et la perspicacité.
Cette palette démontre comment chacun s’approprie des éléments classiques de la mode masculine, les mixant avec des touches personnelles et historiques, ce qui est, en soi, une grande réussite esthétique. Il est d’ailleurs remarquable que plusieurs éléments puisent leur inspiration dans le raffinement anglais ou l’influence italienne, évoluant dans une esthétique globale marquée par la tristesse et la dureté de la dépression économique. Pour approfondir les thèmes d’influences stylistiques croisées, un regard sur les styles costumes britanniques, italiens et américains apporte une lecture complémentaire intéressante.

La mode masculine des années 1920 revue à travers l’objectif de la pop culture
Lorsqu’on observe la représentation des années 1920 dans la culture populaire, il est évident que les productions comme « Boardwalk Empire » participent à un héritage iconographique qui transcende les simples codes vestimentaires. Cette décennie est un point d’ancrage qui déclenche depuis toujours un engouement pour la mode masculine bouleversée, entre transition, sophistication et modernité.
La série accentue cette fascination par :
- Un rendu visuellement soigné des costumes, souvent plus coloré que dans l’authentique quotidien des années 1920.
- Une mise en valeur des accessoires vintage typiques comme les cravates larges, les boutons de col rigides, et les chapeaux Homburg qui reflètent une certaine opulence.
- Une influence palpable des grands films et séries de gangsters, qui affirment un costume sur-mesure comme marqueur d’autorité.
- La confrontation constante entre tradition vestimentaire et adaptations nécessaires pour capturer l’attention du public 2025.
Dans ce processus, la série influe sur le style masculin contemporain en ravivant un intérêt pour le sartorialisme et les pièces vintage ou vintage inspirées, contribuant ainsi à un renouveau d’élégance masculine. Pour ceux qui souhaitent appliquer aujourd’hui certains éléments inspirés par la série, il est utile de consulter des guides sur les tendances actuelles de la mode masculine.
Élément mode | Années 1920 authenticité | Représentation pop culture | Impact en 2025 |
---|---|---|---|
Costumes | Coupe stricte, tissus lourds, couleurs sombres | Plus souples, colorés, souvent un brin romantiques | Inspiration renouvelée pour la mode actuelle |
Accessoires | Discrets, symboles de statut | Accent mis sur la diversité et visibilité accrue | Besoin accru de choisir des accessoires vintage adaptés |
Coiffure | Classique et soignée | Parfois audacieuse (undercut) | Retour des coiffures classiques adaptées |
Richesse technique des costumes et tissus utilisés dans la série
Malgré ses imperfections, « Boardwalk Empire » a bénéficié d’une réalisation technique de qualité, notamment dans la conception des tissus et des costumes. La collaboration avec des experts tels que Martin Greenfield Tailoring et des spécialistes des textiles (HMS Importers et Gladson) a permis de recréer des étoffes d’apparence proche de celles des années 1920.
Les défis rencontrés comprenaient :
- La difficulté à trouver des tissus à la fois historiques et adaptés au confort moderne.
- La nécessité d’adapter les costumes aux tailles et morphologies contemporaines des acteurs.
- L’équilibre entre authenticité, confort et esthétique à l’écran.
- La mixité des textures et des poids, parfois légèrement éloignée des étoffes d’époque plus lourdes et strictes.
Ce travail minutieux a permis de valoriser l’élégance masculine tout en inscrivant la série dans une esthétique raffinée, insufflant souvent un héritage visible dans chaque séquence. Le raffinement des costumes a aussi permis l’attribution de nombreuses récompenses, notamment aux Emmys et Golden Globes, pour la qualité de leur vision costume.
Aspect Technique | Défi | Approche adoptée |
---|---|---|
Tissus | Poids, texture historique | Commande spéciale de tissus par HMS Importers et Gladson |
Coutures et finitions | Adaptation à la morphologie | Costumes faits sur-mesure par Martin Greenfield |
Dernières tendances | Visualisation moderne | Ajouts contemporains pour fluidité esthétique |
Pour les professionnels de la mode et les amateurs éclairés, comprendre ces compromis est clé pour évaluer ce qu’est aujourd’hui un vraiment bon costume sur-mesure et en quoi les inspirations comme « Boardwalk Empire » peuvent influencer la mode contemporaine ou la conscience historique du sartorialisme. Une belle ressource récente consacrée au sujet est disponible sur les blazers et tricots intemporels.
Pourquoi « Boardwalk Empire » reste un chef-d’œuvre même avec ses libertés stylistiques
Enfin, il est essentiel de reconnaître que malgré ses embrassades occasionnelles avec la modernité et des libertés visuelles, « Boardwalk Empire » parvient à véhiculer avec puissance une esthétique de la masculinité dans les années 1920. Son succès découle autant de la qualité de ses intrigues que de cette célébration d’une époque d’exception, où chaque costume révèle un pan du caractère et du contexte social des personnages.
Les raisons majeures qui justifient son impact sont :
- Une représentation globale riche en détails, rare pour une série télévisée.
- Une emphase forte sur le costume sur-mesure comme langage symbolique de pouvoir.
- Un hommage appuyé à l’héritage sartorial qui marque la décennie, malgré quelques anachronismes.
- Un rôle éducatif indirect dans le renouveau d’intérêt pour l’élégance masculine, stimulant le marché du vintage et du costume classique.
- La mise en lumière d’une période socialement complexe, à la croisée de la dépression économique, du crime organisé et de l’ascension du style américain.
Ce chef-d’œuvre esthétique incite encore aujourd’hui les amateurs de mode et les curieux à revisiter la mode masculine d’un siècle passé, en s’appuyant notamment sur des comparaisons avec d’autres univers, comme le style totalement british du dandy ou encore la mode américaine des années 1950, explorées sur ce site d’élégance masculine.
FAQ : questions fréquentes sur la mode masculine dans ‘Boardwalk Empire’
- Q : Les costumes dans ‘Boardwalk Empire’ sont-ils fidèles aux années 1920 ?
R : Ils s’en inspirent fortement, mais prennent des libertés pour moderniser la silhouette et répondre aux exigences du tournage. - Q : Quel personnage incarne le mieux l’élégance masculine dans la série ?
R : Lucky Luciano est sans doute le mieux habillé pour une élégance discrète et adaptable aujourd’hui, tandis que Nucky Thompson mise sur une exubérance maîtrisée. - Q : Pourquoi les cravates sont-elles plus longues que véritablement dans les années 1920 ?
R : Il s’agit d’un compromis esthétique pour la télévision, les cravates plus longues étant plus visibles et esthétiques à l’écran. - Q : Quels accessoires vintage ressortent le plus dans la série ?
R : Les chapeaux Homburg, les montres à gousset avec chaînes Albert doubles, et les boutons de manchette raffinés. - Q : Peut-on s’inspirer de ‘Boardwalk Empire’ pour composer un look moderne ?
R : Oui, en prenant soin d’adapter les éléments à une silhouette contemporaine et en évitant les excès stylistiques exagérés de la série.