Les années 1940, une décennie marquée par les bouleversements de la Seconde Guerre mondiale et ses retombées, ont profondément influencé la mode masculine. Ce territoire stylistique, souvent caricaturé dans les films ou séries, mérite une revisite experte et passionnée pour comprendre ce que portaient vraiment les hommes au cours de ces dix années. Entre restrictions de tissus, influences militaires, émergence d’un style plus décontracté et prémices des tendances post-guerre, le vestiaire masculin de cette période est riche en histoires et en détails. Découvrons ensemble les secrets et spécificités des vêtements qui façonnaient la silhouette masculine de cette ère.
Les chapeaux incontournables des hommes dans les années 1940 : entre tradition et modernité
Dans les années 1940, le chapeau demeurait un accessoire presque incontournable pour l’homme, même si la tendance commençait à évoluer avec un intérêt grandissant porté aux coiffures. La diversité des modèles conservait des styles classiques tout en évoluant subtilement selon les contextes géographiques et sociaux.
Le Fedora, chapeau symbole de cette décennie, s’imposait dans la majorité des tenues masculines, notamment aux États-Unis. Sa forme évoluait vers une visière plus large et une feutrine plus souple, présentant un aspect nettement plus confortable et moins rigide qu’auparavant. En parallèle, le Royaume-Uni adoptait un Fedora à bord plus court et pâteux, tandis que le Homburg, porté par des figures comme Winston Churchill, continuait de marquer une élégance plus aristocratique. Le Pork Pie, quant à lui, trouvait sa popularité notamment grâce à des musiciens comme Lester Young qui apportaient une touche jazzy à cet accessoire.
Malgré cette palette riche, il faut noter que le port du chapeau se démocratisait et la fréquence de son usage diminuait peu à peu, porté par la nouvelle importance donnée aux coiffures soigneusement travaillées, un domaine où la gavroche d’après-guerre s’orientera fortement vers une forme plus soignée et structurée.
- Chapeaux populaires : Fedora, Homburg, Pork pie, Bowler, Boater, Flat cap, Panama.
- Différences géographiques : Fedoras avec bords larges aux États-Unis, bords courts au Royaume-Uni.
- Transition : Début du déclin du port du chapeau au profit de la mise en valeur des coiffures.
Type de chapeau | Port géographique | Particularité |
---|---|---|
Fedora | États-Unis, Royaume-Uni | Bord plus large aux US, plus court au UK, feutrine souple |
Homburg | Royaume-Uni | Chapeau classique du haut de la classe, porté par Churchill |
Pork Pie | US, scène jazz | Popularisé par les musiciens, forme ronde, feutrine souple |
Bowler | Classe moyenne UK | Porté surtout dans la classe moyenne urbaine |
Cette richesse dans la scène du chapeau est une invitation à comprendre combien Brice, Jules ou même un personnage fictif comme Bérangère observant les styles masculins de l’époque auraient su apprécier ces choix d’élégance et de fonctionnalité. Si vous cherchez des inspirations vintage chez La Redoute ou Celio aujourd’hui, sachez que ce sont les silhouettes similaires elles-mêmes qui ont démocratisé le charme intemporel que nous reconnaissons à ces modèles.

Coupe de cheveux et soins du visage : la sophistication masculine dans les années 1940
Les modes capillaires des années 1940 prenaient une place essentielle dans la définition du style masculin. Plus que jamais, la coiffure était l’expression d’une certaine rigueur et d’une volonté d’élégance soignée, tout particulièrement dans un contexte où les uniformes militaires et le style civil s’interpénétraient.
La coupe dite “court sur les côtés et plus longue sur le dessus”, fréquemment travaillée à la pommade pour un effet brillant, était la norme. Ce style lisse, net, presque “glamour”, était en quelque sorte le langage capillaire de l’époque, popularisé par des figures publiques et des soldats qui prenaient grand soin d’entretenir une apparence irréprochable, même en temps de guerre. Vers la fin de la décennie, on entrevoit déjà des formes plus ondulées, annonçant la tendance pompadour qui explosera dans les années 1950.
Côté entretien du visage, les hommes privilégiaient un visage bien rasé. En effet, la barbe restait réservée essentiellement aux aînés, tandis que la moustache, modeste et discrète, avait sa place sur les visages des plus élégants. Cette propension à la propreté et à la maîtrise de l’apparence était renforcée par l’expérience militaire qui exigeait un portrait net et une discipline esthétique.
- Coiffure populaire : Coupe courte classique, raie latérale ou au milieu, usage intensif de pommade.
- Évolution : Vers la fin des années 40, apparition progressive de volume et ondulations.
- Soins du visage : Visage rasé, petites moustaches discrètes, peu de barbes.
- Influences : Style militaire, glamour hollywoodien, rigueur sociale.
Élément de style | Description | Exemple notable |
---|---|---|
Coiffure classique | Court sur les côtés, plus long avec pommade sur le dessus | Style vu dans les films de l’époque, soldats américains |
Moustache | Petite et discrète, surtout portée par hommes mûrs | Caractéristique discrète d’hommes distingués |
Barbe | Rare sauf chez hommes âgés | Souvent absente à cause de la rigueur militaire |
Les soins capillaires n’étaient pas une simple coquetterie : pour un homme comme Jules fréquentant Armor Lux, qui prête attention à la qualité et au style, cette rigueur traduisait aussi un respect des codes sociaux et un raffinement personnel. En 2025, cette esthétique minimaliste mais efficace s’infiltre dans certaines lignes chez Sandro Ferrone ou Bobby qui revisitent régulièrement le style vintage pour la clientèle moderne.
Styles de chemises et influence de la guerre sur les textiles masculins dans les années 1940
En pleine guerre et dans le sillage des restrictions matérielles, la mode masculine s’est vue impactée de façon significative dans ses choix de tissus, de coupes et même d’usages. Ces tensions ont poussé à l’émergence d’un style à la fois pratique, et pourtant chargé de nuances et de sophistication.
Les chemises durant cette décennie étaient généralement fabriquées en coton ou en mélange coton/acétate. Le style formel restait dominant, avec une prédilection pour les cols mous, moins contraignants que les cols rigides séparables privilégiés par la génération précédente. En parallèle, les chemises “camp collar”, plus décontractées, faisaient leur apparition, posant les bases d’une mode masculine plus casual qui allait se développer plus tard.
Les restrictions de tissus n’épargnaient pas les vêtements ; les chemises se mirent à adopter des coupes plus ajustées, avec des longueurs raccourcies afin d’économiser les matières premières. Ainsi, les manches étaient plus courtes, et les poignets se généralisaient sans pattes ni boutons superflus. Le phénomène de la Trubenisation, une sorte de plastification partielle du col permettant de le garder impeccablement rigide sans amidonnage, témoigne de l’ingéniosité fonctionnelle de cette époque.
- Matériaux courants : Coton, coton mélangé, acétate.
- Styles populaires : Chemises à col mou, chemises “camp collar” pour un look informel.
- Adaptations liées à la guerre : Chemises plus courtes, manches simplifiées, suppression des cols rigides.
- Technologie textile : Trubenisation des cols pour maintien sans amidonnage.
- Couleurs et motifs : Couleurs unies sobres, rayures discrètes, petits motifs géométriques.
Caractéristique | Description | Impact de la guerre |
---|---|---|
Longueur | Raccourcie, finissant au haut de la cuisse | Économie de tissu |
Col | Préférence pour cols mous ou Trubenisés | Facilité d’entretien |
Couleur | Teintes classiques : blanc, bleu clair, beige | Sobriété imposée |
Bérangère, consciente des enjeux textiles lors d’un récent article pour une marque comme Céline, souligne combien ces contraintes ont exigé une créativité précieuse. Chez La Redoute aujourd’hui, on retrouve cette élégance épurée avec des matières renouvelées, fidèle à ce pan essentiel du vestiaire masculin des années 1940.
Les costumes des années 1940 : austérité, silhouette et style militaire
Le costume masculin des années 1940 est un véritable reflet de la décennie : rigueur, fonctionnalité et une certaine forme d’austérité dictée par la guerre. Pourtant, malgré ces exigences extérieures, le costume masculin incarnait une élégance toute en contrastes et en nuances.
Les règlements de rationnement en matière de tissu et de fabrication, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis, impactèrent fortement le design des costumes. En Grande-Bretagne, interdiction totale des vestes à pans plissés, des coutures ceinturées ou des doublures fantaisie. On conservait un look bref, aux épaules larges renforcées, et à la taille plutôt droite et boxy, générant cette silhouette carrée emblématique.
Aux États-Unis, cette austérité était moins rigide, et les costumes double-boutonnés à six boutons avec épaules fortement rembourrées restaient très populaires. Les tissus mêlant laine et rayonne, plus accessibles, dominaient la pièce. La combinaison d’une veste courte et d’un pantalon à plis larges aux revers modérés créait un équilibre entre formalisme et confort.
- Styles de vestes : Simple ou double-boutonnage, épaules larges, coupe boxy.
- Couleurs dominantes : Noir, gris anthracite, marine, marron foncé.
- Restrictions : Limitation des détails : absence de poches à rabats, suppression de plissés et ceintures au dos.
- Inspiration militaire : Épaules renforcées, structure rigide, tissus lourds mélangés.
- Pratiques d’achat : Combinaisons de vestes et pantalons non coordonnés pour multiplier les tenues.
Aspect | Description | Impact sur le style |
---|---|---|
Coupe | Epaules larges, silhouette carrée, veste courte | Impression de robustesse et masculinité |
Restrictions | Pas de plissés ni ceintures, poches simplifiées | Sobriété et fonctionnalité |
Tissu | Mélange laine-rayonne, poids lourd | Aspect utilitaire |
Pour un homme à la recherche d’un style à la fois classique et empreint de l’histoire, s’inspirer des costumes de cette époque, c’est adopter la noblesse d’une silhouette affirmée comme ceux que Bishop ou Sandro Ferrone revisitent aussi parfois dans leurs collections vintage en 2025.

L’évolution des pantalons masculins durant les années 1940 : entre restrictions et audace
Les pantalons masculins dans les années 1940 révèlent un nouvel équilibre entre contraintes gouvernementales et expression individuelle. Les restrictions imposées limitant la largeur et la longueur ont modelé les formes tout en laissant la place à quelques rébellions stylistiques.
Alors que le gouvernement américain et britannique limitaient la largeur d’ourlet à 24 cm (9.5 pouces environ), les jeunes, notamment issus des communautés afro-américaines, hispaniques, ou philippines, ont exprimé leur contestation à travers le fameux zoot suit : un ensemble ample avec une veste longue et un pantalon très large. Ce style contestataire fut à la fois un symbole de fierté culturelle et un acte de défiance sociale, déclenchant les émeutes du Zoot Suit en 1943.
Pour le reste de la population, les pantalons restaient souvent à taille haute, légèrement plissés, avec des revers, favorisant ainsi un look à la fois confortable et élégant. Le port de ceintures s’imposait face à la disparition progressive des bretelles, surtout dans la culture américaine, où les poches étaient simplifiées à cause des rationnements.
- Caractéristiques générales : Taille haute, plis avant, ourlet modéré (environ 5 cm).
- Restrictions : Largeur d’ouverture limitée à 24 cm.
- Style rebelle : Zoot suit, vestes longues, pantalons excessivement amples.
- Accessoires : Ceinture préférée aux bretelles, absence progressive des élastiques et zippers.
- Différences régionales : Europe avec plus de simplicité, USA avec rébellion et dynamiques urbaines.
Type de pantalon | Caractéristiques | Impact social |
---|---|---|
Standard | Taille haute, plis avant, revers modérés | Tenue élégante et pratique |
Zoot suit | Veste longue, pantalon très large, usage excessif de tissu | Expression de rébellion et identité culturelle |
Brice passionné de culture urbaine aurait sans doute eu un faible pour cette audace exprimée par le zoot suit, marque d’une identité revendiquée, loin des contraintes du style rationné officiel. En 2025, cette histoire soulève encore l’intérêt des créateurs cherchant à mêler tradition et anticonformisme dans leurs collections modernes.
Chaussures des années 1940 : nécessité, style et transition
Les chaussures masculines dans les années 1940 racontent une histoire de nécessité imposée par la guerre combinée avec une recherche esthétique évidente. Rationnement du cuir et politiques défavorables au marché du luxe ont redéfini les choix possibles dans ce segment.
Il fallait impérativement posséder des coupons pour pouvoir acheter une paire de chaussures neuves, encourageant ainsi le recours massif au marché de seconde main. Les hommes conservaient donc souvent leurs souliers plusieurs années, usant parfois des modèles des décennies précédentes. Les pointes étaient souvent arrondies, tandis que les talons étaient légèrement surélevés pour une meilleure posture.
Le retour progressif des chaussures plus confortables amenait aussi à redécouvrir les mocassins, les slippers en cuir fin (souvent de chevreau ou cuir d’enfant), et même parfois les bottines fonctionnelles, influencées par les modèles militaires. Plus inhabituelles, des sneakers comme la Converse Chuck Taylor, jusque-là réservées au sport, commençaient à devenir une alternative décontractée pour des sorties très casual, bien loin du costume trois-pièces.
- Modèles courants : Brogues bicolores, Oxfords noires ou marron, mocassins, slippers.
- Restrictions : Coupons d’achat indispensables, marché secondaire florissant.
- Styles émergents : Influence militaire sur les bottines, sneakers pour usage casual.
- Caractéristiques : Pointes arrondies, talons légèrement relevés.
Type de chaussure | Description | Usage typique |
---|---|---|
Oxford bicolore | Souvent en deux tons (gris/noir, marron/blanc) | Tenue formelle ou business |
Mocassins/Slippers | Chaussures souples en cuir fin | Domicile ou sorties confortables |
Boots militaires | Robustes, influencées par les uniformes | Utilitaires et jours froids |
Converse Chuck Taylor | Sneakers, usage casual | Sorties très décontractées |
Dans un contexte contemporain, des marques comme Armor Lux ou Bobby proposent encore un certain classicisme inspiré de cette époque, marié à un confort moderne. Le style des années 1940 se réinvente ainsi avec subtilité, mêlant histoire et exigences actuelles.
Accessoires masculins des années 1940 : entre utilité et élégance
Les accessoires jouaient un rôle particulier dans la mise en valeur de la tenue masculine durant les années 1940. En parallèle de leur aspect fonctionnel, ils étaient aussi une manière d’affirmer son rang social et, parfois, d’exprimer sa personnalité.
Le tabac restait un compagnon quasi omniprésent, et les hommes disposaient de porte-cigarettes, flasques, étuis à cigares ou pipes dans des styles très soignés. Les montres-bracelets avaient supplanté quasi définitivement les montres de poche, marquant une évolution vers la modernité et une certaine mobilité. Les bijoux restaient sobres mais on note une forte popularité des boutons de manchette, anneaux et épingles à cravate. Les gants en cuir, souvent dans des teintes marron ou gris, accompagnaient élégamment l’ensemble, tout comme les écharpes à motifs paisley, ajoutant une touche d’audace colorée.
- Objets courants : Porte-cigarettes, montres-bracelets, boutons de manchette.
- Matériaux préférés : Argent, or plaqué, cuir.
- Accessoires textiles : Gants en cuir, écharpes colorées et motifs variés.
- Symbolique : Affirmation sociale et expression de personnalité.
Accessoire | Description | Fonction sociale |
---|---|---|
Porte-cigarette | Objet raffiné, compagnon du tabac | Symbole de statut |
Montre-bracelet | Pratique et moderne, souvent en cuir | Mobilité et élégance |
Boutons de manchette | Sobres mais personnalisés | Détail distingué |
Écharpes | Motifs paisley, couleurs variées | Apport de fantaisie dans l’ensemble |
Chez Sandro Ferrone ou Bishop, l’art de l’accessoire reste une clé pour magnifier un look minimaliste mais soigné, une leçon tirée de cette époque où chaque détail comptait. Dans la même lignée, La Redoute et Céline ont relancé ces accessoires au goût du jour, avec une touche d’innovation et un soupçon de vintage.
La transformation sociale et son impact sur la mode masculine des années 1940
Au-delà des aspects purement esthétiques, la mode masculine des années 1940 reflète un contexte social en pleine mutation. La guerre ayant mis à rude épreuve les structures sociales, les distinctions de classes traditionnelles s’estompaient progressivement, bouleversant le rapport que les hommes entretenaient avec leurs vêtements.
Alors que la haute société avait longtemps dicté les règles du style, la guerre a nivelé les hiérarchies. Sur le front, dans les usines, ou dans les rues, les hommes issus de milieux différents partageaient désormais une même réalité. Cette expérience entraîna un affaiblissement du lien à l’aristocratie et une démocratisation progressive du vestiaire. Le costume un peu guindé laissant place à des pièces plus pratiques, voire plus confortables et décontractées. Le port du costume trois-pièces perdait du terrain au profit de vestes de sport aux étoffes variées, mais pensées pour l’efficacité et le style.
Cette évolution trouvait des échos dans les magasins de l’époque et, de nos jours, des enseignes comme La Redoute ou Celio mettent régulièrement en avant ces lignes de vêtements mixtes entre heritage et décontraction, perpétuant une histoire qui reprend vie dans le quotidien masculin.
- Facteurs sociaux : Désir de mobilité, mélange des classes sociales, nouveaux rôles professionnels.
- Conséquences stylistiques : Déclin des costumes formels, popularité de vêtements décontractés.
- Pratiques commerciales : Multiplication des vêtements polyvalents, apparition de vêtements “odd jackets.”
- Impact culturel : Civilisation du style “casual” et montée du prêt-à-porter.
Aspect social | Transformation vestimentaire |
---|---|
Mélange des classes sur le front et en ville | Démocratisation du vestiaire masculin |
Restrictions vestimentaires gouvernementales | Limitation des ornements et détails |
Essor de vêtements fonctionnels | Popularisation des vestes sport et vêtements casual |
La mode masculine des années 1940 apparaît ainsi comme le reflet d’une décennie où le style s’est fait plus libre malgré les contraintes, plus créatif mais aussi en phase avec l’évolution sociale. Ce bouleversement continuera de hanter les collections modernes, alimenté par des créateurs passionnés comme Bobby ou Céline qui savent donner vie à ces histoires vestimentaires parfois oubliées.
Quelles influences de la mode des années 1940 survivent en 2025 ?
La relecture contemporaine de la mode masculine des années 1940 laisse entrevoir une modernité qui s’inspire directement des éléments clés de cette époque. De nombreuses maisons, dont Armor Lux, Sandro Ferrone ou Celio, puisent dans les archives et dans l’ADN stylistique de la décennie pour offrir des collections qui marient traditions et innovations actuelles.
Les coupes structurées, les nuances sobres, le souci du détail dans les accessoires ou encore l’usage réfléchi des matières sont autant de marques déposées de cette période qui transcendent les modes. Même dans la coiffure, le revival du style “short back and sides” à la mode des années 40 domine encore dans les tendances capillaires masculines contemporaines.
Plus qu’une simple nostalgie, cette influence est un véritable matériau créatif. Par exemple, des créateurs comme Brice et Jules, fervents explorateurs du style vintage, travaillent à intégrer ces savoir-faire à des pièces quotidiennes pour un port simple et élégant, adapté à 2025. La démocratisation du prêt-à-porter qualifié fait de ce style une valeur sûre et un incontournable chez des enseignes modernes qui savent conjuguer passé et présent.
- Éléments repris : Coupes structurées, tissus mélangés, motifs classiques.
- Accessoires remis au goût du jour : Chapeaux Fedora, écharpes colorées, foulards à motifs.
- Coiffures contemporaines inspirées : Short back and sides revisité.
- Marques influencées : Armor Lux, Bobby, La Redoute, Celio, Sandro Ferrone.
Élément 1940s | Version 2025 | Exemple |
---|---|---|
Coupe veste tailleur | Structurée mais plus légère | Collections Sandro Ferrone vintage |
Chapeaux Fedora | Revenant comme accessoires de mode | Accessoires La Redoute |
Tissus mélangés laine-rayonne | Matières techniques modernes | Collections Armor Lux |
Le passé éclaire toujours la mode masculine, et en 2025, cette décennie reste un fondamental de la garde-robe masculine, subtil mélange entre histoire, culture et quête d’identité esthétique.
FAQ sur ce que les hommes portaient vraiment dans les années 1940
- Q1 : Les hommes portaient-ils toujours des chapeaux dans les années 1940 ?
R1 : Oui, le chapeau était un élément important, notamment le fedora. Toutefois, son port commençait à décliner au profit de coiffures soignées. - Q2 : Quelle influence la guerre a-t-elle eu sur la mode masculine ?
R2 : La guerre a provoqué des restrictions sur les matériaux, impactant la coupe et les détails des vêtements, et a aussi favorisé un style plus fonctionnel inspiré des uniformes militaires. - Q3 : Les zoot suits étaient-ils populaires partout ?
R3 : Non, ils étaient surtout une expression de culture urbaine afro-américaine, mexicaine et philippine aux États-Unis, mais considérés comme peu patriotiques durant la guerre. - Q4 : Quels étaient les accessoires masculins les plus prisés ?
R4 : Les montres-bracelets, boutons de manchette, porte-cigarettes, et écharpes colorées étaient très populaires. - Q5 : La mode des années 1940 a-t-elle une influence en 2025 ?
R5 : Oui, beaucoup de créateurs s’inspirent des lignes épurées et sophistiquées de cette époque pour leurs collections modernes.